🔑 Voici une ouverture : La Communication Non Violente

Découvrir "Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)" de Marshall Rosenberg

Certains mots blessent, enferment, brisent les liens. D'autres, au contraire, apaisent, connectent, et ouvrent un espace où l’autre peut exister pleinement. Dans son livre Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), Marshall Rosenberg, fondateur de la CNV, propose une clé pour choisir ces mots avec soin, ceux qui ont le pouvoir de transformer la relation. 🕊️ Parce qu’au-delà des mots utilisés, il y a avant tout une intention qui sous-tend ce qui est dit : la relation prime sur la solution.

Qu’est-ce que la Communication Non Violente ? 💬

La Communication Non Violente (CNV), selon Rosenberg, est bien plus qu’une méthode de communication. C’est un art de vivre avec soi et avec l’autre visant à créer entre les êtres humains des relations fondées sur l’empathie, la compassion, la coopération harmonieuse et le respect de soi et des autres. Ainsi la CNV nous invite à nous écouter véritablement, au-delà des jugements et des interprétations. La CNV nous encourage à exprimer ce qui est vivant chez nous, c’est-à-dire nos émotions et nos besoins, et à écouter ce qui se cache derrière les jugements que l’autre porte sur nous.

La CNV permet ainsi d’ouvrir un espace de dialogue où chacun peut se sentir en sécurité. Elle devient alors un outil puissant pour transformer les conflits en opportunités de connexion et de compréhension mutuelle.

Les Trois mouvements de la CNV

1.     L’auto-empathie

Ce que j’aime avec ce mouvement de la CNV c’est qu’il nous permet d’être autonome et de prendre nos responsabilités dans ce que nous vivons. Il nous permet de démêler ce qui se passe à l’intérieur de nous et de voir le film que nous nous faisons à partir de quelque chose qui nous stimule.

L’auto-empathie permet à chacun d’aller sentir, derrière les jugements sur soi ou sur l’autre, quelles sont les émotions et les besoins en jeu. Elle permet de me donner cette compassion dont chacun a besoin.

Dans l’auto empathie, il s’agit de démêler :

-       Observation : quels sont les faits, le stimulus

-       Les Sentiments : joie, colère, tristesse, agacement, enthousiasme… Les sentiments sont nos GPS intérieurs qui nous indiquent si nos besoins sont satisfaits ou non

-       Les Besoins : Derrière chaque émotion se cache un besoin. En identifiant et en exprimant nos besoins, nous donnons du sens à nos émotions. Par exemple, la frustration peut cacher un besoin de respect ou de considération. Cette étape aide à clarifier ce qui est important pour nous.

-       La Demande que je peux faire pour nourrir ce(s) besoins

C’est ce temps d’auto-empathie qui me permet de ne plus voir l’autre comme un ennemi. Sans cela, il est inutile d’aller chercher à exprimer quoi que ce soit, car même en utilisant le vocabulaire CNV l’intention reste de prouver à l’autre qu’il a tort.

Pour aller plus loin, je vous invite à lire l’article intitulé « Voici un refuge »

2.     L’expression authentique

Une fois que j’ai démêlé ce que je vis et que je ne vois plus l’autre comme un ennemi, je vais pouvoir lui dire authentiquement ce que je vis, sans porter de jugement sur lui. Pour cela je vais m’appuyer sur le OSBD que je vais, si possible transformer en langage courant. Cela permettra d’éviter les réponses du style « tu me saoules avec ta CNV » !

Ces quatre étapes, simples en apparence, sont une invitation à la vulnérabilité, à la sincérité. Elles constituent la base de la CNV, un moyen de construire des relations plus saines et plus harmonieuses.

Pour aller plus loin sur cette thématique, vous pouvez lire les articles : « Voici une voix » et « Voici un langage accessible »

3.     L’écoute empathique

Pratiquer l’écoute empathique, c’est écouter avec l’oreille du cœur, chercher à entendre ce qui se cache derrière les jugements émis par l’autre. Marchall Rosenberg disait « les jugements sont l’expression tragique de besoins non satisfaits ».

Je ne peux pas être tout le temps en écoute empathique, cela dépend de ma disponibilité. Parfois j’ai besoin de recevoir de l’empathie ou de m’en donner avant de pouvoir le faire.

La CNV : Transformer les Conflits en Opportunités de Connexion 🔗

Chaque conflit recèle une opportunité, une chance de mieux se comprendre. Derrière chaque émotion, il y a un besoin qui cherche à se dire. À travers la Communication Non Violente, Rosenberg nous invite à révéler cette part intime de nous-mêmes, à la partager pour construire des ponts là où, d’habitude, nous érigeons des murs.

La CNV nous aide à voir le conflit comme une opportunité d’écoute et d’ouverture, plutôt qu’une situation où l’un doit gagner et l’autre perdre. En partageant nos ressentis et nos besoins, nous créons un espace pour des dialogues constructifs et pour des relations fondées sur le respect mutuel.

Pourquoi Lire "Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)" ? 📖

Lire ce livre de Marshall Rosenberg, c’est accepter de se remettre en question. C’est prendre le risque de se voir soi-même, et de voir l’autre, sans masque ni artifice. C’est apprendre, doucement, à tisser des liens plus vrais, plus profonds, où les mots ne sont plus des armes, mais des fenêtres ouvertes sur ce que nous sommes vraiment.

Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) est une invitation à transformer notre manière d’être en relation avec nous-mêmes et avec l’autre.

Ce livre offre des outils concrets pour intégrer la CNV dans notre quotidien et pour développer des relations harmonieuses et authentiques.

Et si Chaque Mot Devenait une Invitation à la Connexion ? 🌈

Et si chaque mot pouvait être un pont tendu vers l’autre, un espace où nos vérités peuvent enfin se rencontrer ? Peut-être que, sous chaque phrase, il y a une invitation à mieux comprendre et à être compris. En choisissant nos mots avec soin, en les imprégnant de notre désir d’ouverture, nous pouvons transformer nos relations, une conversation à la fois.

Je nous souhaite d’ouvrir beaucoup de fenêtres et de faire tomber les murs.